Sur la base de son expérience personnelle et professionnelle, Karine Pons propose d’accompagner chacun afin qu’il mène consciemment sa vie et les organisations dont il fait partie pour devenir la meilleure version de soi-même.
Son histoire et le début de sa carrière
Karine Pons a 50 ans et elle mère de deux filles agées de 15 et 17 ans. Mariée depuis 30 ans, elle définirait son couple comme une équipe car ils se sont à tours de rôles organisés dans leur vie pour être présent pour leur enfants.
Karine est coach instructrice en MBSR (Programme de Réduction du Stress basé en pleine Conscience) : La méditation de pleine conscience appelée également Mindfulness est une méthode qui s’appuie sur plus de 40 années de recherches et 50 000 études scientifiques.
Son socle : la concentration, l’attention du moment présent, la conscience de son corps, de son esprit et de ses émotions. L’objectif est de, peu à peu, prendre conscience de ce qui se passe en nous à un instant donné, dans notre tête, notre corps et de pouvoir identifier nos émotions sans chercher à les modifier.
Karine enseigne sous différents protocoles et organise également des retraites. Ces thèmes se basent sur la rencontre et le lien authentique qui lui tient particulièrement à cœur. Elle s’inspire de l’œuvre philosophique de Charles Pépin qui parle des conditions pour créer des espaces de rencontre.
En ce qui concerne sa scolarité, elle a suivi une trajectoire assez conventionnelle : Prépa HEC puis école de commerce. Ella a ensuite occupé différents postes de direction dans des groupes de retail (le secteur du retail regroupe tous les commerçants qui vendent des articles aux consommateurs particuliers).
Le fil qui sous-tend ces activités et expériences sont son appétence pour les relations humaines, le management et le travail d’équipe. Elle a pu prendre conscience de l’impact que chacun a sur la vie des individus et la responsabilité que cet impact doit être le plus positif possible.
L’événement marquant qui lui a donné envie de se lancer
En 2008 une menace de sclérose en plaque vient menacer une vie qu’elle pensait contrôlée. Elle imposait à son corps un rythme de vie effréné et ne savait pas l’écouter.
C’est en consultant un neurologue qu’il va lui parler du degré de méconnaissance des maladies auto-immunes et leur possible réversibilité : elle s’est accrochée à cette idée. C’est de cette manière qu’elle va apprendre à connaître malgré elle la méditation en se renseignant sur le fonctionnement du cerveau et des neurosciences.
Son entrée a d’abord été scientifique et cartésienne avant d’assumer pleinement son chemin vers la méditation. À cette époque, elle est jeune maman et remet en question ses valeurs et sa vie : la naissance de ces enfants va fissurer ses certitudes sur le sens d’une vie dédiée au travail.
En 2016, elle décide de tout laisser de côté pour trouver une activité en accord avec ses valeurs. Elle s’inscrit alors à la formation MBSR en se disant qu’elle n’aurait rien à perdre. Puis vient le coaching. Elle trouve alors une masterclass de coaching tout près de son domicile et s’y inscrit.
À ce moment-là, des intervenants du monde entier tel que Kabat Zinn partagent leurs enseignements. Elle découvre alors une autre façon de travailler qui correspond à ses valeurs et qui respecte le vivant. Ces enseignements remettent l’individu au centre de ses décisions. Elle se sent alors happée par cette voie complémentaire entre le coaching et la pleine conscience.
Son rapport au bien-être et à la santé mentale
C’est en se formant et en suivant son instinct qu’elle va découvrir ces concepts. Le MBSR est là pour faire face à des douleurs chroniques, gérer des émotions difficiles et la plupart des participants se sont inscrits car ils avaient l’intuition d’emprunter un chemin différent que celui suivi jusqu’à lors. Un des fondements du programme est d’explorer ses limites sans jamais les dépasser. La règle inébranlable est de prendre soin de soi.
Éduquer sa génération avec des injonctions du “sois fort” et “même pas mal”, a fait passer le bien-être et la santé mentale en dernier plan. Alors qu’aujourd’hui, c’est le socle et le pilier de toutes ces interventions. Selon elle, 2020 n’a été qu’un catalyseur d’un mal être sous-jacent, inconscient, et d’une société qui s’est éloignée progressivement de ses besoins fondamentaux et de son humanité.
Aider les gens à aller mieux, améliorer leur vision de vie et leur état d’esprit
Selon des études scientifiques aider et faire du bien est bon pour la santé car il agit sur certaines zones du cerveau. Cependant, Karine va préferer utiliser le terme d’accompagnement plutôt que d’aide car l’un des fondements du MBSR est de reconnaître que la personne qu’ils accompagnent est complète et qu’elle à toutes les ressources nécéssaires en elle.
Sa première consultation
Sa première consultation a été marquée par les mêmes questionnements, à savoir la volonté de bien faire. Même si elle savait qu’elle n’était qu’une accompagnante, elle a ressenti de l’imposture et de l’incommodité, car elle avait mal assimilé cet enseignement. Mais avec le temps, elle sent aujourd’hui qu’elle l’a un peu plus incorporé même si l’envie de bien faire est toujours présente.
Le conseil que Karine vous partage
Pour Karine il faut vraiment prendre conscience de l’importance du corps : le corps ne ment jamais et nos pensées sont souvent erronées. Il faut apprendre à écouter ses sensations physiques, prendre du recul pour plus de discernement et muscler son esprit régulièrement.
Mais surtout ne jamais s’abandonner, prendre soin de soi quoi qu’il arrive, quoi que l’on nous dise.
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