À la faveur de cette étrange période faite de confinements, de voix discordantes et d’annulation de concerts, Voyou en a profité pour mettre la touche finale à un projet qui lui tenait à coeur, autour de son instrument de prédilection : la trompette.
Tout au long de sept titres (presque) instrumentaux et libérés de tout format, Voyou clame son amour pour la musique, pour toutes les musiques – jazz, hip-hop, world. Il y mêle sonorités et influences, à l’image de l’esprit d’aventure d’un Mort Garson.
Sur ces « Chroniques terrestres », Voyou se promène le nez en l’air, les cheveux au vent et la tête dans les nuages. Car ce disque, l’artiste originire de Lilles l’a conçu comme un terrain de jeu, un espace de liberté, pour lui comme pour l’auditeur qui pourra fermer les yeux et voir défiler milles et une images.
Et quand sur « Malika », il invite la chanteuse arménienne Jacqueline Baghdasaryan – échappée de son groupe Ladaniva déjà entendu sur Nova – c’est pour mieux surprendre sur une chanson qui emprunte autant aux rythmes de la Cumbia qu’aux sonorités orientales.
En marge de son brillant premier album « Les bruits de la ville », Thibaud Vanhooland s’accorde avec « Chroniques terrestres » un temps calme et emprunte des chemins de traverse. Sa trompette semble souffler un vent de liberté qui infusera à coup sûr la suite de la belle aventure musicale de Voyou.
Suivez-nous sur Instagram