Cette journée était sous le signe de la grandeur pour les anciennes maisons et de la découverte pour les marques émergentes.
Pour Watanabe, c’est l’audace et la prise de risque
Un vent londonien souffle sur Paris avec la marque Junya Watanabe. Elle a fait défiler, des vestes en cuir noir oversize à épaulettes accompagnées de cyclistes. Sans oublier, des cheveux asymétriques avec un esprit gothique.
Carven impose son ADN avec les tons neutres, le blanc, la légèreté et le minimaliste
Les trenchs sont soulignés à la taille par une ceinture, le layering de la maille et de la chemise blanche sont respectés. Le chic ultime, ce sont les looks monochromes accompagnés d’un sautoir de perles colorées. L’idée, une touche de couleurs vives sur un look neutre, minimaliste.
L’éternel Vivienne Westwood !
La maison Vivienne Westwood nous impressionne avec des talons vertigineux et des tailleurs punk/chic. La marque a encore de beaux jours devant elle et Vivienne ne peut qu’être fière de l’héritage qu’elle a laissé derrière elle.
Hermès, la mythique marque oranger nous veut belle des champs pour ce printemps-été
Bienvenue dans les champs d’Hermès… Un lieu prestigieux où les sacs iconiques sont déstructurés, le panier d’été moitié cuir, moitié panama. Les silhouettes sont ajourées et aérées avec des couleurs chaudes. La célèbre maison dévoile des déclinaisons de rouges et de marrons pour une saison sablée. Les sandales plates tressées viennent finir la silhouette pour un look quiet luxury minimaliste.
La délicieuse odeur des cèdres du Liban imprègne Paris chez Elie Saab
Amoureux de la brillance et des silhouettes féminines, le créateur libanais nous a dévoilé un défilé au clair de la lune. Ici, le romantisme flirt avec l’élégance… On découvre des robes longues fluides, des broderies, des perles, mais aussi des combinaisons et tailleurs plissés aux allures preppy. Elie Saab, c’est la marque qui sait comment scintiller tout en restant très distinguée.
Comment parler du travail de Rei Kawakubo, sans évoquer son sens des prises de risques et son univers coloré ?
Sur le catwalk, on voit que la couleur est utilisée pour exprimer la joie. Les vestes sont arrondies, portées comme des couvertures aux allures psychédéliques. Qui dit mode, dit art ! C’est dans cette continuité que chaque pièce est présentée tel un tableau, une œuvre d’art, chez Comme Des Garçons. On aime également les casques perruques colorées avec la coiffure iconique de la créatrice. Entre caricature et illusion d’optique, le défilé est hypnotique.
Émotions et distinction règnent chez Alexander McQueen
Ce défilé est un hommage à Lee Alexander McQueen et au travail de Sarah Burton. En effet, suite à l’annonce de son départ après 26 ans au sein de la maison, elle tire sa révérence. Pour la fin de son histoire, la féminité et les coupes structurées sont à l’honneur. Les silhouettes des pièces sont également synonymes de force et de carrure.
Elle mise également sur l’imprimé rose/rouge qu’on retrouve sur les robes du soir et les tailleurs. Les larmes de Naomi Campbell, le clap de fin de la créatrice et la musique “Heroes” de David Bowie, rendent le show mémorable.
On clôture cette journée avec le plat pays chez Ann Demeulemeester
La marque belge reste assez attendue au sein de la sphère parisienne. En mai dernier, tout ne tenait qu’à un fil ou plutôt qu’à une plume, depuis le départ de Ludovic de Saint Sernin. C’est Stefano Gallici qui lui succède finalement à la direction créative. Pour cette collection, les couleurs dominantes sont le blanc et le noir, signature et code de la jeune maison.
La collection est totalement déstructurée. Les corsets sont portés comme des bustiers et les longues robes transparentes par des hommes. Vive l’androgynie ! Tout est fait pour tout le monde. Plus de Kodd, plus de règles !
Par Audrey Camara
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