L’univers de la mode est le plus prolifique et créatif de l’industrie mainstream. Luxe et fast fashion sont à l’avant garde. À côté, tout petits, se cachent les créateurs qui se démarquent par leur originalité et leurs engagements éthiques.
Le secteur de la mode est l’un des piliers de l’industrie mainstream. Grâce à des budgets conséquents et une large distribution, il possède le pouvoir de commercialiser les produits les plus populaires du marché. Cependant, cette réussite est parfois sous couvert de plagiat et de washing qui portent préjudice aux petits créateurs.
Plagiats et scandales
Le plagiat dans l’industrie du mainstream n’est pas nouveau. Des solutions ont été mises en place et le code de la propriété intellectuelle a été renforcé. Dans le domaine de la mode, il reste des efforts à faire, notamment du côté des géants de la fast fashion.
La marque de prêt-à-porter chinoise, Shein, a, par exemple, été traînée en justice en juillet 2023 pour violation de droit d’auteur. Trois créateurs américains accusent le groupe d’avoir calqué leur travail au millimètre.
Pourtant, ce n’est pas là un cas isolé pour Shein. Il arrive régulièrement que de petits créateurs dénoncent la marque pour plagiat de concept, de design ou encore de motifs.
La véritable problématique pour les petits créateurs est que le plagiat les prive non seulement d’une rémunération qui pourrait s’avérer conséquente mais surtout de la reconnaissance qui leur revient. Pire, les groupes ont cessé d’engager des créateurs au profit de leurs pratiques douteuses.
Appropriation éthique et washing
En parallèle du plagiat, une autre tendance plus récente inonde l’industrie de la mode mainstream. Celle du washing.
Il y a quelques années, les petits créateurs ont eu la saine idée de se démarquer des grandes marques en adoptant de nouvelles pratiques (local, bio, recyclé) et des discours d’engagements en accord avec la lutte contre la crise climatique.
Ces nouvelles valeurs sont devenues hype et les géants de la mode ont rapidement compris l’intérêt de s’approprier ces mêmes discours d’engagements afin de dorer leur image.
Cependant, la quête de bénéfices des grands groupes va difficilement de pair avec une production plus verte. Malgré tout, nous pouvons leur reconnaître qu’ils mettent en place de nombreuses stratégies pour aller dans ce sens.
Ce washing a été un succès auprès de l’opinion publique et des acheteurs. Cela a eu pour conséquence que les petits créateurs se retrouvent de nouveau dans l’ombre des grandes marques.
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