Jon Mack: actrice hollywoodienne, chanteuse, productrice de musique et fondatrice de l’association Defending the Endangered, se livre sur ses passions et ses engagements sociaux dans cette interview exclusive!
Kodd Magazine: Vous avez commencé votre carrière d’actrice à l’âge de 5 ans; votre mère était une directrice de théâtre. À quel moment de votre vie avez-vous su que chanter et jouer étaient vos vocations?
Jon Mack: Je ne pense pas qu’il y ait eu un moment décisif conscient pour cela mais plutôt une progression naturelle. J’ai eu énormément de chance d’avoir une mère qui m’a encouragée, et ce depuis mon plus jeune âge, à suivre mon cœur et à faire ce dans quoi je m’épanouis.
KM: Vous avez travaillé sur beaucoup de films différents, qui sont les acteurs qui vous ont considérablement inspirée pour votre jeu?
JM: Les acteurs qui m’inspirent…eh bien, cette liste est longue mais je nommerai quelques acteurs seulement tels que Kevin Spacey, Jeff Bridges, Helen Mirren et le regretté Philip Seymour Hoffman dont le travail a toujours été impeccable et m’a poussée à aller plus loin dans mon propre métier. Il y en a tout simplement tellement à nommer et ils m’inspirent tous profondément.
KM: Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les films et les scènes que vous avez jouées dans votre dernier long-métrage?
JM: J’ai deux films qui sont sortis cette année mais à des moments différents internationalement. L’un s’appelle “Mind Blown: Menace Psychique” et l’autre Doomsday Device. Je viens juste de finir de tourner The Amityville Murders qui est à propos de la célèbre maison de Long Island et les évènements étranges qui s’y sont passés. J’ai d’autres projets que je développe actuellement mais je ne peux pour l’instant pas trop en parler…
KM: Le cinéma, la télévision et la musique: y-a-t-il eu une période de votre vie où vous avez décidé de faire primer l’un sur les deux autres?
JM: Je ne pense pas que ça marche de cette manière pour moi du moins. Je fais de mon mieux pour aller là où mon énergie me mène au moment présent afin de savoir sur quels projets me concentrer. Quand je ne travaille pas sur un film, j’écris toujours ou je travaille sur la musique en quelque sorte. La musique est quelque chose que j’exercerai toute ma vie étant donné que c’est l’une des façons avec laquelle je m’exprime le mieux, et elle me permet aussi bien d’évacuer que de m’exprimer de façon créative.
KM: Qu’en est-il de votre prochain album?
JM: C’est un travail en cours et mon but est celui de sortir un album complet d’ici 2018. Je me suis en effet éloignée de la production pendant quelques années entre deux albums pour me focaliser sur d’autres activités mais là ça me paraît être le bon moment donc c’est pour cela que j’ai plus mis l’accent sur l’achèvement de ce prochain album.
KM: En quoi est-il différent du précédent?
JM: J’ai grandi, évolué en tant qu’individu et en tant qu’artiste, j’ai donc de nouvelles choses à exprimer et une nouvelle perspective.
KM: Vous êtes une guerrière pacifique contre la chasse de la faune sauvage qui est donc menacée d’extinction, comment contribuez-vous à cette cause importante?
JM: J’ai commencé Defending the Endangered en 2015 après avoir créé un clip pour mon projet Auradrone. La vidéo était une interprétation graphique de braconnage afin d’avoir un réel impact et de montrer au public la monstruosité de ce que l’on fait subir à ces incroyables créatures. De là, j’ai commencé à rassembler des artistes que je connaissais et qui voulait offrir leurs talents afin d’aider cette cause. Nous avons eu notre premier gala de charité en mars dernier et nous avons levé des fonds pour Rhino Rescue Project et The Black Mambas APU en Afrique du Sud. De plus, DTE a aussi été capable de contribuer au soin d’éléphants de cirque sauvés à The Elephant Sanctuary dans le Tennessee ainsi qu’à la caisse de secours pour les animaux affectés par l’Ouragan Harvey. Bien que les dernières donations que nous avons été capables d’envoyer ne soient pas revenues aux animaux en voie d’extinction, je sens tout de même qu’il est important pour DTE d’aider les animaux en besoin urgent. Rien que d’informer le public est déjà une grande chose et j’ai l’impression que nous avons gagné de la vitesse en faisant cela. Le vrai remède pour n’importe quel malheur à cette planète tel que le braconnage commencera toujours par l’instruction du public.
KM: Vous avez fait énormément de choses dans votre vie, et vous avez réussi avec succès la plupart d’entre elles seule: pouvez-vous s’il vous plaît nous révéler votre secret?
JM: Je ne pense pas que ce soit un secret que de suivre son bonheur comme l’a dit feu Joseph Campbell. Et merci pour vos mots gentils. Je ne fais rien que je ne me sens pas destinée à faire et je pense que cela se ressent dans mon travail.
KM: L’année dernière une partie importante des acteurs d’Hollywood ont appelé le peuple états-unien à ne pas voter pour le président Trump. Selon vous pourquoi les artistes ne sont pas d’accord avec le programme politique proposé par le président?
JM: Je ne m’intéresse pas à des opinions politiques à propos de telle ou telle personne. Ce qui m’intéresse c’est le système en lui-même et comment nous pouvons faire des améliorations. J’ai l’impression que les gens ont oublié l’art d’avoir des conversations et des échanges sans que ceux-ci se transforment en dispute. La communication et la liberté d’expression sont des choses dont tous les pays ne profitent pas. Nous avons cette chance-là pour la plupart donc ça m’attriste de voir tant de négativité sans aucune solution. Les conversations peuvent offrir des solutions si nous sommes prêts à les avoir sans ressentir le besoin d’être sur la défensive. Je ne veux pas voir ce pays plus divisé qu’il ne l’est déjà devenu, je vois aussi cela comme une période qui offre la possibilité de grande croissance. Ça va être intéressant de voir où ces prochaines années vont nous mener.
KM: D’Hollywood Studios à un set de mode à Cannes pour la deuxième fois en deux ans.Comment était-ce de travailler avec le photographe Fabrizio Piscopo pour la galerie exclusive que vous avez shootée?
JM: C’est toujours un grand plaisir de travailler avec Fabrizio. Je suis toujours enthousiaste de voir le résultat que nous obtenons de nos collaborations. Il a réellement un excellent œil et un bon sens de la composition.
KM: Sthoica et Feel The breeze sont deux marques qui semblent sincèrement parfaites pour vous, comment vous sentez vous quand vous les portez?
JM: Les deux sont très bien. J’avais déjà travaillé avec Sthoica et j’ai toujours trouvé ses vêtements tellement jolis et féminins avec de magnifiques couleurs vives. Je viens de découvrir les maillots de bain Feel the Breeze swimwear et de ce que j’en ai vu, les maillots sont très agréables et sophistiqués.
KM: Vous venez en France chaque année pour le festival de Cannes, que pensez-vous de notre pays?
JM: J’aime vraiment la France et j’adore y passer du temps. Il y a tellement de choses à apprécier: de la nourriture, bien évidemment…aux magnifiques paysages et à la mode incroyable. Pour moi la France paraît être un pays qui a été fondé sur l’art et les sens. J’ai beaucoup d’amis là-bas maintenant donc c’est comme un deuxième chez moi.
KM: Quels sont vos plus grands rêves?
JM: J’en ai tellement…mais honnêtement, j’aimerais voir que j’ai fait une certaine différence dans le monde non seulement avec mon travail en tant qu’artiste mais aussi en tant que conservatrice et protectrice de la faune sauvage en voie de disparition. Un jour j’aimerais ouvrir une réserve animalière car nous n’avons quasiment plus de place à ce stade, beaucoup de ces créatures ne sont plus en sécurité dans la nature donc je voudrais contribuer et offrir un refuge à tous ceux qui en ont besoin. C’est juste l’un de mes plus grands rêves mais je pense que je peux le réaliser quand le temps sera venu.
KM: Enfin, quel conseil donnez-vous aux artistes qui commencent leur carrière?
JM: Ce n’est pas un chemin facile pour la plupart donc assurez-vous que vous l’emprunter pour les bonnes raisons et soyez toujours fidèles à vous-mêmes. Aussi, apprenez et absorbez autant que vous pouvez autour de vous parce que vous ne savez jamais ce qui va déclencher cette prochaine étincelle créative. La vie est variée et intéressante et offre tant si nous sommes disposés à le voir.
Léna SOUBEYRAN
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