Les jours se succèdent, mais ne se ressemblent pas. Pour cette journée, les défilés dévoilés sont un mélange de distinction et de grandeur.
Loewe ou quand la mode se mélange à la sculpture :
Tout d’abord, on est accueilli par la sculpture dorée de l’artiste américaine Lynda Benglis. On y retrouve son inspiration sur les bijoux de la collection en couleur argentée et dorée aux poignets des mannequins. Lorsque le show Loewe commence, on découvre des trompes l’œil, les mailles sont tricotées et sont des gilets qu’on porte comme des plaids avec aux milieux des gros boutons dorés.
Les coiffures sont masculines, car elles sont la continuité du défilé de la collection précédente. On retrouve également l’idée d’aiguille géante dans les tissus. Référence à l’échantillon de tissu que l’on épingle au-dessus du croquis en couture. On déconstruit ce qui est classique et familier, c’est l’époque actuelle.
La culture nippone illumine Paris :
Le défilé est un mélange de mode, chant et danse. La femme Miyake est enveloppée dans des vêtements légers de soie et froissée comme du papier. La collection est intitulée « Grasping the formless » Mélange entre le vent, la fluidité, la grâce et la transparence. C’est le match Parfait entre le 4e et le 6e art.
Comment parler d’élégance sans évoquer Giambattista Valli ?
Des pièces légères qui soulignent le long du corps. Des motifs à fleurs brodés, en bleu ciel ou en blanc. La maison Valli en trois mots est sophistication, romance et grandeur.
C’est l’heure du spectacle pour Harris Reed !
Le défilé a des allures des salons d’autrefois. C’est un mix entre la sophistication des podiums d’hier et les tapis rouges d’aujourd’hui. Les matières sont nobles, le velours se mélange à la soie et se porte avec des silhouettes gantées.
Les robes sont longues ou froufroutantes avec des plumes, les tailleurs sont avec des épaulettes le tout accompagné de talons hauts. De plus, les mannequins grandes tailles sont sublimes, on y voit Ashley Graham et Precious Lee. Élégance, sophistication et vintage sont les clés de la réussite de la maison.
Après New-York Posh prend d’assaut la capitale de la mode :
En plus d’un premier rang de stars, la famille royale mode Made in UK était présente pour son défilé à Paris. La collection tourne autour de l’enfance de Victoria et la danse. Des pièces confortables qui sont intemporelles et faciles à porter. La collection est classique, féminine avec une excellente tenue. En faire moins restera toujours un plus.
Code couleur noir au défilé Yamamoto bien sûr !
Les pièces sont déstructurées sous forme de patchwork reconstruit par des rubans. Les hommes ont des allures de dandy chic, c’est l’illusion d’un bric-à-brac très travaillé.
Bienvenue dans l’expérience sonore :
Le duo Sébastien Meyer et Arnaud Vaillant nous proposent un voyage dans les années 90 déjà par la présence de l’icône des supermodels Naomi Campbell. Un hommage à la musique avec des baffles intégré à la place des poches sur les vestes, le sac swipe déstructuré en baladeur CD. Cela nous rappelle l’époque où l’on se baladait dans la rue avec les ghetto-blaster.
Les looks sont structurés chics Sharp avec des tailleurs noirs, des tops en dentelles, des chemises fluides avec des manches à volants. Mais également des silhouettes très couture avec des bustiers dorés en forme trompette, des bustiers noir porté avec un jogging ainsi qu’une robe longue argenté avec des poches esprits robe de mariée. C’est encore un succès pour les pros de l’esthétique futuriste !
Par Audrey Camara
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