En tant qu’entrepreneur, nous devons sans cesse nous dépasser, nous challenger et sortir de notre zone de confort pour continuer et réussir. Nous vous donnons des éléments clés pour passer de salarié à entrepreneur.
Les avantages
L’entrepreneuriat est une activité idéale pour ceux qui détestent la monotonie et qui cherchent au contraire à être stimulés pour se dépasser au quotidien. En se lançant dans l’entrepreneuriat, vous n’êtes plus soumis à des limitations en termes d’horaires de travail et votre emploi du temps n’est plus fixe. Un entrepreneur ne compte pas ses heures, lorsqu’il débute son entreprise et monte son projet. Le retour sur investissement est de 100% en fonction de la croissance rapide de votre chiffre d’affaires.
Le changement de posture permet d’avoir la liberté de décider, de refuser et de faire les choix stratégiques et opérationnels qui vous semblent les plus judicieux pour votre entreprise. Tout comme les horaires de travail, la rémunération n’est pas fixe. Mais, vos revenus peuvent doubler voire tripler par rapport à votre ancien salaire au rythme du succès et du développement de votre entreprise.
Préparez la mutation professionnelle
Tout d’abord, un business plan doit être établi pour cadrer vos idées, réfléchir aux aspects financiers de votre projet et à sa faisabilité. Définissez votre marché cible, faites une étude approfondie du marché, créez votre business model et étudiez la concurrence.
Ensuite, des organismes proposent des accompagnements gratuits pour vous aider à créer votre entreprise. La CFDT, membre fondateur d’Union-Indépendant, pourra vous épauler en ce qui concerne vos droits avant tout licenciement et décision de démission. Pour se lancer dans une activité indépendante, il existe au moins quatre statuts juridiques : l’entreprise individuelle, la micro-entreprise, l’EURL et la SASU. Pour vous orienter dans votre choix de statut, nous vous conseillons d’analyser votre perspective professionnelle et votre situation personnelle.
Déclarez votre activité
Pour donner une existence juridique à votre entreprise, réalisez des déclarations et demandez votre immatriculation auprès du répertoire Siren, du registre du commerce et des sociétés, du répertoire des métiers et du registre spécial des agents commerciaux. Pour simplifier toutes ces démarches, il y a les centres de formalités des entreprises (CFE). Ce sont des interlocuteurs centralisant les pièces de votre dossier et les transmettant aux différents organismes concernés.
Les formalités à suivre
Domiciliez votre entreprise grâce à une adresse administrative. Vous déterminerez donc le siège social. Il est possible de domicilier votre activité dans votre propre logement. Vous devez prévenir votre propriétaire ou votre syndic avant l’immatriculation.
Les assurances pour votre local, vos véhicules sont obligatoires. Il convient d’évaluer les risques et de se couvrir au niveau de la responsabilité civile et professionnelle. Pour finir, un compte bancaire professionnel est obligatoire pour les entrepreneurs exerçant en sociétés. Les créateurs d’entreprises individuelles et les micro-entrepreneurs doivent ouvrir un compte bancaire dédié à leur activité même s’il ne s’agit pas d’un compte professionnel.
Pour conclure, être son propre chef procure un sentiment de liberté que ne permet pas une carrière en entreprise. Lors de la période de lancement de votre entreprise, vous gagnerez peu voire pas d’argent. C’est pourquoi, il est essentiel de rester fixé sur ses objectifs, être déterminé et surmonter intelligemment les épreuves. Le plus important, savoir lever le pied lorsque c’est nécessaire et penser à votre bien-être avant tout.
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