Daniel Dewar & Grégory Gicquel présentent à la Secession seize œuvres, prolongeant la série de sculptures en bois de chêne qu’ils ont entamée en 2017.
Elles sont hybrides à plusieurs égards : entre sculpture et mobilier, entre œuvre d’art autonome et objet utilitaire, entre objet inanimé et créature animée – humaine, animale et végétale.
Les objets massifs en bois de chêne sont parsemés d’éléments figuratifs grotesques, sculptés de manière complexe et méticuleusement exécutés, tels que des bras, des nez, des courges, des courgettes, des têtes de bœuf et de porc qui semblent sortir des coffres, des armoires et des commodes.
Ces œuvres, dont certaines font leurs débuts dans l’exposition, sont complétées par une série de sculptures en céramique réalisées à la main en 2015 qui imitent des objets sanitaires courants et introduisent dans l’exposition le discours sur les matériaux spécifiques ainsi que le jeu artistique varié avec le banal.
L’engagement du duo à l’égard des codes, des traditions et des conventions de l’art, ainsi que son humour malicieux, transparaissent jusque dans ses pièces les plus discrètes.
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