Le printemps, normalement une période de renaissance, était rempli de maladies, d’isolement, de dépression et de mort en raison COVID-19. Alors que l’été fleurit, de nouveaux espoirs se font jour au Canada après des mois de fermeture commence le processus de réouverture. Cette série de photos mettant en vedette Harigovind Sunil capture la chaleur et le bonheur alors que la vie commence à retrouver un nouveau sens de la normalité. Sunil, un étudiant international qui a n’a pas pu voir sa famille en Inde pendant des mois à cause de la pandémie, réfléchit sur la douleur de sa propre vie, comment elle est liée à l’état sombre du monde actuel et l’importance de retrouver l’optimisme :
En rentrant chez moi les yeux pleins de larmes, mes bien-aimés à l’autre bout du monde, en quête de quelqu’un à qui s’accrocher, à partager la douleur et le bonheur avec, chercher des solutions, lutter pour m’aider, j’en suis arrivé à un point où je pensais que rien de bon n’allait m’arriver. Je vivais avec la pensée constante de disparaître du monde, qui avait une beauté que j’ai mis trop de temps à reconnaître. Il n’y avait pas de un seul jour où je n’ai pas pleuré et je me suis détesté d’être moi. Assis dans ma chambre toute la journée et toute la nuit, sans. Je me suis senti comme un ange piégé dans un donjon. J’ai commencé à vivre dans les souvenirs parce que Le présent était si amer et je n’avais aucune idée de ce qui se passerait demain. Cachant ma douleur à tout le monde, il ne m’a pas fallu longtemps pour réaliser que cela ne faisait que me rendre plus fort.
Ces derniers mois ont apporté l’angoisse au monde, en s’emparant de milliers et de milliers de précieuses des vies – une période si inhabituelle, stressant toute la population humaine, une grande série d’événements malheureux écrasant tout dans la boue. Voir tout le monde souffrir me brise le cœur comme rien d’autre. Avec un tout petit maisJ’espère vivement que j’ai réussi à rester pour le mieux. Voir le monde se guérir de lui-même m’inspire. Le soleil brille beaucoup plus après la tempête. Nous devrons tous espérer et prier pour un lendemain meilleur, en faisant tout ce que nous pouvons pour ramener la joie et la paix que nous avions autrefois en abondance. Assis à la plage, en regardant comment les grosses vagues vont et viennent… en se demandant ce qui attend vraiment à la fin… même bien que je ne le sache pas, j’aime à croire que c’est quelque chose de beau et lumineux. C’est l’art de vivre.
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