Kai Zhan est un récent diplômé du Royal College of Art, qui explore les similitudes entre le post-humanisme et le bouddhisme à travers le tribalisme asiatique, tout en établissant une esthétique orientale dans un contexte occidental. Les silhouettes orientales et les broderies complexes sont fusionnées avec des vêtements fonctionnels et techniquement détaillés.
Sa collection s’inspire du ” Manifeste du cyborg ” de Donna Haraway, qui met en lumière la rupture des frontières entre le physique et le non physique, permettant ainsi la naissance du cyborg-myth. Kai a vu des parallèles frappants entre la théorie post-humaniste et le bouddhisme. Les bouddhistes croient que nous avons de multiples corps, et nous pourrions laisser notre corps physique derrière nous par la méditation, et ce faisant, briser la frontière entre physique et non-physique.
L’œuvre de Kai est cachée et encapsule une continuité non narrative. En regardant directement les dessins, on peut toujours trouver de l’humanisme caché sous leur aspect froid. La similitude entre le post-humanisme et le bouddhisme est le point de départ qui construit l’esthétique générale de cette collection – tribalisme asiatique et futurisme technique. Ses œuvres expriment aussi indirectement la religion, l’esclavage, la rébellion, les droits de l’homme et l’avenir.
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