À l’occasion de son premier album “Monsieur”, Angela Anz, la Rédac’ en Chef, s’est entretenue avec Franglish au Studio Lenoir. Découvrez ci-dessous, l’histoire de cet artiste de talent qui ne cesse de faire parler de lui.
KODD MAGAZINE : Parle moi de toi
FRANGLISH : Franglish, 24 ans, père de famille. Je suis quelqu’un de très simple, nonchalant, sociable, même si j’en ai pas l’air, mais je suis quelqu’un de très sociable. Je fais de la musique depuis 2012/2013, j’ai sorti 2 mixtapes gratuites : The Franglish Prototype avec Richie Beats et Changement d’ambiance.
S’en est suivi avec une autre mixtape qui était disponible sur les plate-formes téléchargeables, “Signature” composée entre autres de Bébé na bébé, Compte sur moi, C’est plus l’heure feat Dadju et Vegedream… Et là en 2019, je sors mon 1er album le 5 avril, “Monsieur”, un album de 21 titres avec Dadju, Keblack, Abou Debeing, Alonzo, Vitaa, Soolking et un feat avec ma fille, “Baby Glish”.
KM : Comment as-tu commencé ta carrière ?
F : C’était plus un test quand j’ai commencé… Dans le sens où “est-ce-que j’étais capable de faire de la musique ?” Puisqu’avant ça je faisais de la danse. J’ai vraiment commencé la musique avec des amis, on était un groupe “Brownie Dubz”. Au début, je rappais en anglais parce que je n’arrivais pas à rapper en français… Et j’ai pris goût à faire de la musique à force d’aller en studio : 2, 3, 4, 5 fois…
J’ai alors sorti mon 1er clip qui a attiré l’attention du public sur internet. J’avais pas mal de retours positifs qui m’ont poussé à sortir plus de sons. J’ai donc décidé d’être plus sérieux et ça a donné le résultat que je vis aujourd’hui.
KM : Ton style musical est assez particulier. Dans quelle catégorie te places-tu et que penses-tu de la musique urbaine d’aujourd’hui ?
F : Je n’ai pas vraiment de catégorie précise vu que je me vois plus en tant qu’artiste que rappeur. Sur les projets que j’ai pu faire et même sur mon 1er album, mes projets sont souvent sous forme de cartes de visite. Il n’y a pas qu’un style d’instrument, il y en a plusieurs… Par exemple avec “Vargas feat. Alonzo”, un peu club puis un son plus calme, mélancolique avec “Oui, ça va feat. Vitaa”. Je ne peux pas vraiment répondre à cette question mais c’est sûr que je fais de la musique urbaine.
La musique urbaine se porte très très bien… Il y a de gros tubes, de gros projets qui sortent. On peut même dire qu’en ce moment c’est la musique urbaine qui gagne ! Comme dit Gims, “la musique urbaine c’est la nouvelle variété”. Sur les ondes, à la télé, la plus part du temps, c’est souvent des sons urbains qu’on entend avec notamment “Djadja de Aya Nakamura” ou même “Ramenez la coupe à la maison de Vegedream” qui a prit une ampleur énorme ! Et même que ce soit Dadju, MHD… Il y en a tellement ! On peut dire que la musique urbaine se porte très bien.
KM : Depuis 2018, on parle de plus en plus de toi dans la scène musicale française grâce notamment aux titres: C’est plus l’heure, Django, Bébé na Bébé, Plus rien, Vargas…etc. As-tu une ambition internationale ?
F : Plus je touche le plus de monde possible, plus je touche d’auditeurs, mieux c’est ! Je n’ai pas de limite. Le but c’est que ma musique fasse le tour du monde, si elle le peut bien évidemment, tant mieux. C’est déjà un bon début de commencer par la France, l’Afrique… Que ça soit au Canada, ou ailleurs, c’est déjà très bien pour une personne qui ne fait de la musique que depuis 2012 et qui n’a pas sorti d’album, je ne suis pas à plaindre, je ne vais pas me plaindre.
KM : Et qu’en est-il de ton prochain album “MONSIEUR” dont la sortie est prévue pour le 5 avril ? Quelle histoire se cache derrière cet album ?
F : L’histoire de “Monsieur” c’est l’histoire d’un jeune homme de 24ans, moi, qui est père de famille, qui à sa femme, sa fille, ses amis autours et qui vit de la musique. Je raconte un peu ma vie, et un titre très personnel “mama”, c’est la première fois que je me mets vraiment à parler du décès de ma mère parce que c’est quelque chose que je n’aurai jamais fais avant… Ça été le titre le plus difficile à enregistrer et à tourner, parce qu’on a réalisé le clip il y a quelques semaines en Italie, en Sicile. C’est le clip où j’ai vraiment eu une grosse difficulté à enregistrer. J’explique les derniers moments que j’ai vécu avec elle…
Puis il y a des titres sans thème précis : Bombarder, Comme ça feat Dadju, Warriors feat Abou Debeing, Vargas feat Alonzo. Il y a d’autres thèmes plus généralistes : Oui ça va feat Vitaa, Fais-moi confiance, Ça sert à rien où je parle de la jalousie d’une personne que je connaissais… Après ce n’est pas visé mais tout le monde peut en parler ! C’était un message précis dans le sens où ça ne sert à rien de vouloir porter l’oeil, d’être jaloux.
KM : Il est selon moi, plus Afro “Nigerian” que “Congolais”. Pourquoi avoir choisi cette direction ?
F : Ce n’est pas vraiment un choix. C’est l’inspi qui parlait ! Quand on était en studio avec les beatmakers avec qui j’ai produit l’album (DSK, MKL ou Dj Erise…), on a pas vraiment fait de calcul. On s’est basé sur l’inspiration, sur les idées qu’on avait… C’est pour ça que sur la rumba congolaise par exemple, j’ai fais une rumba à ma sauce “Plus rien, feat Keblack”. J’avais envie de mettre mon style, ma manière de faire une rumba.
KM : Quelle est ta prochaine étape ?
F : La première étape c’est la sortie de l’album “Monsieur, le 5 avril”. Puis le but est de défendre cet album avec des clips, la promo, s’il y a des séances de dédicaces à faire, on les fera.
Ensuite on a le 12 juin 2019 La Cigale, c’est mon premier concert à Paris. Donc là aussi on va travailler, répéter, pour ramener un concept ! Il y aura pas mal de guests… Ça sera un très beau spectacle, un très beau concert ! Après si on peut viser une tournée, en France pour commencer, en Afrique, au Canada, dans le monde notamment aux Etats-Unis, pourquoi pas ? Je suis ouvert à tout !
KM : Un dernier mot ? Notamment aux personnes qui souhaitent se mettre dans la musique ? Ton album ?
F : Déjà pour commencer, pour les personnes qui veulent se mettre dans la musique, si je peux vous conseiller quelque chose, c’est que si vous sentez que vous êtes capables de vous lancer dans la musique ? Que vous avez les épaules pour ? Allez-y ! Même si on vous dit que c’est impossible, que vous ne pourrez pas, vous êtes les seuls à avoir le dernier mot. C’est bien d’écouter son entourage mais, tu n’es pas obligé de faire ce que dit ton entourage.
Et pour mon album, bonne écoute et donnez moi vos avis !
L’album est déjà en pré-commande ! Soyez les premiers au courant de sa sortie sur l’Instagram de Franglish. Let’s go et bonne découverte !
Propos recueillis par Angela Anz
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