L’impact de la mode et de la “fast-fashion” sur l’environnement est immense. En effet, chaque année, les Français jettent en moyenne 12 kg de vêtements. Le secteur a doublé sa production au cours des 15 dernières années. Mais, récemment, on constate un intérêt croissant pour un modèle de production plus éthique.
Ces dernières années, le monde de la mode prend petit à petit conscience de l’impact écologique qu’il peut avoir et certaines marques pratiquent une mode écoresponsable.
Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le luxe et l’upcycling peuvent s’unir et se compléter. Nahuel Clothes à réussi à relever ce défi.
Pourquoi choisir l’upcycling ?
L’upcycling, c’est propre, c’est mode, c’est bon pour la santé et l’environnement : c’est une expression anglo-saxonne attribuée à Reiner Pilz, un ancien ingénieur en mécanique, reconverti dans l’architecture d’intérieure au milieu des années 90. Puis, le concept à été développé par l’architecte William McDonough et le chimiste Michael Braungart, qui l’ont détaillé dans leur livre Cradle to Cradle : “Remaking the Way We Make Things” (“Créer et recycler à l’infini“) paru en 2002.
L’upcycling consiste à utiliser des objets et des matériaux destinés à être jetés pour les réintroduire dans la chaîne de consommation, après leur avoir redonné une valeur, une utilisation différente et une destination originale par rapport à celle qui était originellement la leur.
Cette action de recyclage s’insère dans une volonté plus large de développement durable. Le préfixe « up », signifie que upcycler, ce n’est pas seulement recycler, mais recycler en valorisant la pièce d’origine. Les nouveaux vêtements créés sont ainsi à chaque fois des pièces uniques dont le style et la fonctionnalité ont évolué.
Vous l’aurez compris, choisir l’upcycling est avant tout un choix bénéfique pour notre planète : en réutilisant un produit, un matériau ou un vêtement plutôt que de le jeter, on réduit nos déchets et on contribue ainsi à lutter contre le gaspillage.
Upcycler un vêtement s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire visant à ralentir la production de nouveaux biens de consommation à l’impact environnemental lourd. À la clé moins de pesticides (pour la culture du coton par exemple), de produits chimiques et d’émissions de CO2.
À cela s’ajoutent des économies d’eau, de matières premières et d’énergie liées à la fabrication mais également au transport et au stockage des marchandises.
Tandis que le recyclage traditionnel requiert souvent de grandes quantités d’eau, d’énergie et de produits chimiques (un procédé paradoxalement polluant), l’upcycling affiche un bilan carbone bien moins lourd puisque l’on réutilise la matière première existante en ne la modifiant qu’à la marge.
Opter pour l’upcycling, c’est remettre du sens dans sa façon de consommer éviter la destruction d’un produit fini ou semi-fini inutilisé.
La deuxième raison de choisir d’acheter des vêtements Nahuel Clothes est la garantie d’avoir un vêtement unique, original et en quantité limitée : ce sont donc des pièces que vous ne verrez pas sur tout le monde !
Enfin, l’upcycling permet de raviver la créativité des designer : en effet, contrairement à ce qu’on peut penser, l’upcycling est une contrainte pour le créateur. Il lui est impossible d’anticiper la quantité, la couleur et la nature du textile avec lequel il va pouvoir créer des pièces.
Ainsi, il ne peut penser ni au patron ni même au type de vêtement qu’il va concevoir. Entre un crop top et un trench, il y a quelques variables à ajuster.
À contrario, il n’a pas à choisir deux ans à l’avance le ton de ses prochaines collections ou gérer/brûler/enterrer un stock en surproduction. C’est alors un gain de temps car les ressources sont immédiatement disponibles.
Le luxe, une valeur sûre
D’après une étude de l’IFOP (Institut français d’opinion publique) réalisée pour le Comité Colbert, le luxe est un secteur toujours aussi désirable aujourd’hui. En effet, pour ses clients, le luxe est aujourd’hui, plus que jamais, une valeur sûre.
Si la crise sanitaire a obligé une majorité d’entre eux à modifier leurs habitudes de consommation (achats différés, commerce en ligne…), elle n’a pas pour autant réduit son attrait. Au contraire, le luxe est devenu encore plus désirable pendant cette période.
Au-delà de sa dimension hédoniste, le luxe est aussi une façon de sécuriser son avenir pour certains : 85% des clients le définissent « comme un investissement pour l’avenir ». C’est ce qui explique qu’une partie d’entre eux, achètent des produits de luxe pour les revendre. C’est le cas de 39% des personnes interrogées aux Etats-Unis, 23% en Chine et 20% en France.
De plus, la qualité du savoir-faire des professionnels du luxe français est unanimement reconnue. Dans cette perspective, le « Made in France » est une signature recherchée. Et, surtout, une garantie : pour 84% des personnes interrogées, « les produits de luxe fabriqués en France sont de qualité supérieure ».
Un savoir-faire qui repose à la fois sur l’histoire de ses grands noms et de ses grandes marques ainsi que sur la renommée de ses petits créateurs et artisans indépendants.
Parmi les nombreux enjeux qui attendent le luxe français dans le monde post-covid, l’engagement responsable des acteurs du luxe est un enjeux majeurs auquel doit faire face le luxe français dès aujourd’hui.
Car, pour sa clientèle attitrée, le luxe a un rôle pionnier à jouer sur ces sujets. De fait, dans un contexte de crise écologique mondiale, pour 85% des clients interrogés en Chine, aux Etats-Unis et en France, le secteur du luxe doit montrer l’exemple (modes de production, lutte contre le gaspillage …).
L’intérêt pour les produits de luxe écologiques et responsables est réel et se retrouve partout. Invités à décrire les deux principales caractéristiques du luxe français au cours des cinq prochaines années, 37% des Chinois citent en premier le mot « responsabilité », avant l’innovation (29%) ou l’excellence (26%).
Ainsi, pour créer ses pièces, Nahuel Clothes utilise des fins de rouleaux inutilisées par les grandes maisons de luxe.
Chaque pièce ne peut être produite qu’en petite quantité et selon les tissus disponibles. La créatrice tient également à proposer des tissus de qualité, tels que du mohair, de la laine ou du coton. Rien ne se perd, tout se transforme !
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