Après plusieurs mois de fermeture, L’Office a rouvert ses portes dans le 9ᵉ arrondissement. Une adresse chaleureuse où la cuisine française se réinvente avec audace et gourmandise.
Niché dans une rue paisible du 9ᵉ arrondissement, L’Office signe son grand retour ce printemps. Le restaurant, repris en 2018 par Charles Nikitits, avait fermé ses portes à la suite d’un incendie. Mais bonne nouvelle, la salle à la décoration épurée et la jolie terrasse accueillent à nouveau. L’occasion rêvée de redécouvrir cette table devenue incontournable dans le quartier.
Derrière les fourneaux, la cheffe Julia Totzauer insuffle un vent de créativité à une cuisine française résolument tournée vers le produit. Si les assiettes s’ancrent dans la tradition, elles ne manquent ni de peps ni d’originalité, avec des associations de saveurs audacieuses et des sauces ultra-gourmandes.
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Une carte inventive et maîtrisée
Chez L’Office, chaque saison apporte son lot de surprises. Cet été, le tartare de bar vous fera voyager accompagné de son miso et ses pickles d’oignons rouges. Mais la star de la maison reste sans conteste le filet de bœuf Wellington. Cuit à 218 degrés (un détail qui a toute son importance), il révèle une tendreté incomparable, une farce aux champignons délicate et un feuilletage beurré d’une précision redoutable. Une véritable démonstration de savoir-faire !
Côté prix, L’Office propose des mets exquis accessibles à tous. Comptez en moyenne 14€ pour une entrée et entre 22€ et 39€ pour un plat. Les desserts sont, quant à eux, au prix de 13€.
Les plats que nous avons goûtés (et adorés)
Notre repas a démarré sur une note colorée et savoureuse avec les mini tacos de bœuf de Salers, rehaussés d’un chimichurri parfumé et de noix de cajou croquantes. Une entrée pleine d’énergie qui nous a mis l’eau à la bouche. À ses côtés, nous avons été charmées par le gaspacho de petit pois et concombre, accompagné d’une surprenante glace au chèvre fumé et d’une huile de cosses.
Côté plats, nous avons pu déguster un mets végétarien à base de betteraves fumées, fenouil rôti et mousseline de raifort. Mais c’était sans compter sur le bœuf Wellington, qui a tenu toutes ses promesses… Fondant, juteux et assaisonné à la perfection, il était accompagné d’une purée de pommes de terre ratte ultra soyeuse et d’une sauce au poivre de Kampot intense mais subtile.
Pour finir, les desserts nous ont littéralement conquis. Le cheesecake citron-gingembre offrait un bel équilibre entre acidité et douceur sucrée, tandis que la tarte soufflée au chocolat tonka, servie avec une crème à la bergamote, s’est révélée aussi aérienne que décadente.
Avec sa carte à la fois lisible et inventive, son atmosphère intimiste et le grand talent de sa cheffe, L’Office s’impose comme un lieu où la bistronomie parisienne s’exprime dans toute sa finesse.
L’Office 3 rue Richer 75009 Paris – Du lundi midi au vendredi soir
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