Trop de crèmes, trop de gestes, trop d’attentes. Et si notre peau demandait simplement moins ? Loin des routines interminables, une tendance discrète fait son chemin : celle de l’ anti-beauty routine.
Depuis quelques années, l’accumulation de soins cosmétiques s’est imposée comme une norme. Inspirée par le layering coréen ou les rituels ultra-codifiés des influenceuses, notre routine beauté a parfois dépassé les limites du raisonnable. Mais face à une peau saturée, une planète à bout de souffle et un porte-monnaie en alerte, de plus en plus de femmes choisissent la sobriété. L’anti-beauty routine s’impose comme une nouvelle manière de prendre soin de soi, en douceur et en conscience.
Moins de produits, plus d’écoute
Loin d’être une tendance négligée, l’anti-beauty routine repose sur une écoute attentive de sa peau. Il ne s’agit plus d’empiler les actifs, mais de revenir à l’essentiel : nettoyer, hydrater, protéger.
En supprimant les produits superflus, la peau retrouve souvent son équilibre naturel. Moins sollicitée, elle réagit moins, produit moins de sébum et présente moins d’imperfections. C’est un retour au bon sens, où l’on apprend à observer et adapter.
Une démarche éco-responsable
Réduire sa routine, c’est aussi adopter une posture écologique qui engage moins de déchets plastiques, moins de consommation de ressources et moins de transport.
Cette simplification va souvent de pair avec le choix de produits multi-usages, bio ou rechargeables. On délaisse les tendances éphémères pour une beauté plus durable, plus alignée avec nos valeurs.
Un gain de temps (et de liberté)
Dire adieu aux 10 étapes matinales, c’est aussi se réapproprier du temps pour soi. L’anti-beauty routine devient alors un acte de libération : on se recentre sur l’essentiel, sans pression de perfection.
Certaines adoptent même des périodes de « no skin care » temporaire pour laisser la peau respirer. Une manière de se reconnecter à son corps, sans artifice.
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