La chute de cheveux touche de nombreuses femmes, souvent à des moments charnières de leur vie : après une grossesse, en période d’allaitement, ou encore au moment de la ménopause. Face à ces changements hormonaux, beaucoup s’intéressent à savoir si leurs cheveux tombaient à cause d’un manque de vitamines ou de minéraux. À ce sujet, voici ce qu’il faut savoir.
Chute de cheveux et carences : le lien souvent sous-estimé
Le cheveu, bien qu’il soit un élément esthétique central, n’est pas considéré comme prioritaire par l’organisme. En cas de manque de ressources, le corps privilégie les organes vitaux, laissant la fibre capillaire en dernière position sur la liste d’approvisionnement.
En conséquence, dès que les réserves en vitamines, minéraux, acides aminés ou acides gras essentiels diminuent, le cuir chevelu ralentit la production de nouveaux cheveux. Les cycles pilaires se raccourcissent, les racines deviennent plus fragiles et la chute devient plus visible. Ce phénomène est d’autant plus vrai chez les femmes dont l’équilibre hormonal influence déjà fortement la densité capillaire.
Grossesse, post-partum, allaitement, ménopause : des périodes à risque de carences
Pendant la grossesse, l’organisme redirige une grande partie des nutriments vers le bébé pour son développement. Les besoins en fer, en vitamines B ou en oméga-3 explosent, et l’alimentation, même équilibrée, ne parvient pas toujours à suivre.
Le post-partum est encore plus critique : fatigue intense, nuits écourtées, charge mentale élevée, repas parfois sautés… Les réserves sont déjà basses après l’accouchement et l’allaitement continue à puiser dans ce qui reste. Beaucoup de femmes n’ont tout simplement plus l’appétit ou l’énergie pour cuisiner des repas riches et variés. Cette combinaison laisse place aux carences, et donc, à une chute capillaire.
La ménopause représente un autre moment clé. Les règles abondantes des années précédant l’arrêt définitif peuvent entraîner des déficits en fer, tandis que les modifications hormonales perturbent la croissance des cheveux. La baisse d’œstrogènes affaiblit également les follicules et rend la fibre plus fine et cassante.
Les nutriments clés pour des cheveux en meilleure santé
Plusieurs nutriments jouent un rôle majeur dans la vitalité des cheveux. Le fer, indispensable au transport de l’oxygène dans le sang, soutient directement les follicules alors que le zinc facilite la synthèse des protéines et la croissance des tissus. Ils contribuent à réduire les cheveux cassants et à améliorer plutôt leur densité.
Les vitamines B9 et B12, quant à elles, interviennent dans la formation des globules rouges et la régénération cellulaire. Un déficit ralentit la pousse et fragilise le cuir chevelu. Les anti-inflammatoires tels que les oméga-3 sont aussi nécessaires, car nourrissent-ils le cuir chevelu et participent-ils à une meilleure qualité de la fibre.
Complément alimentaire cheveux : quand peut-il aider ?
Lorsque l’alimentation devient chaotique, que la fatigue prend le dessus ou qu’une carence est suspectée, un complément alimentaire adapté peut être un soutien précieux. Ces formules apportent précisément les vitamines, minéraux et acides gras dont les cheveux ont besoin pour retrouver de la densité. Elles aident à combler rapidement les déficits, à relancer le cycle pilaire et à renforcer la fibre de l’intérieur.
Bien sûr, les compléments pour lutter contre la chute de cheveux ne remplacent pas une alimentation équilibrée, mais ils constituent un réel accompagnement dans les moments où le corps entre en carences nutritionnelles. En cas de doute, un avis médical est recommandé.










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