Plus sombre et plus brûlant, Avatar 3 entraîne les spectateurs dans un Pandora ravagé par le feu. Nouvelles tribus, deuil, enjeux familiaux et spectacle visuel : voici notre critique sur le nouveau film de James Cameron.
Trois ans après Avatar : la voie de l’eau, James Cameron signe son grand retour avec Avatar : de feu et de cendres. Quelques semaines seulement après la fin tragique du deuxième film, la famille de Jake Sully se reconstruit tant bien que mal auprès du peuple de l’eau, les Metkayina. Mais la guerre est loin d’être terminée. Pendant que les humains poursuivent le pillage de Pandora, une nouvelle menace surgit : la tribu des Mangkwan, le peuple du feu et des cendres. Plus grave, plus intense, ce troisième opus place la famille, le deuil et la fracture au cœur de son récit.
Une famille fragilisée par le deuil
Après la mort de Neteyam, les Sully en ressortent affaiblis. Jake et Neytiri ont perdu un fils, tandis que Kiri, Lo’ak et Spider ont perdu un frère. Là où le deuxième volet montrait un clan soudé, Avatar 3 explore les failles. James Cameron dépeint ainsi une famille imparfaite, divisée, mais tout de même profondément humaine.
Une nouvelle menace au cœur de Pandora
Si le Colonel Miles Quaritch, désormais sous forme d’Avatar, incarne toujours l’antagoniste du côté du peuple du ciel, la nouveauté vient des Mangkwan. Menée par Varang (Oona Chaplin), cette tribu des cendres s’oppose à la spiritualité Na’vi. Après la destruction de leur village par un volcan, ils ont renoncé à Eywa. Leurs terres rouges et noires bouleversent l’esthétique luxuriante habituelle de la saga.
Un spectacle exceptionnel mais (un peu) redondant
Entre le village des Mangkwan et les Marchands de vent, Na’vis itinérants des airs, le film impressionne par ses paysages. Tourné en Nouvelle-Zélande, Avatar 3 reste une expérience visuelle et auditive incroyable. Pourtant, sur 3h17, le scénario montre des faiblesses. Certaines scènes et la bataille finale rappellent fortement celles du deuxième film. Une redondance qui n’entache pas totalement l’immersion, mais limite le sentiment de renouveau.
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Avatar 3 de James est actuellement au cinéma depuis ce mercredi 17 décembre.








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