Entrepreneurs, futurs entrepreneurs, à l’occasion du lancement de la catégorie Mindset chez Kodd Magazine, je vous partage ma vision de l’entreprenariat à travers ce premier article qui ouvre le bal.
En effet, avec une scolarité assez particulière, je fais partie de ces personnes que peu de personnes ne cernent et ne comprennent le parcours.
Avec à peine 26 ans, j’ai déjà 10 ans d’expérience dans les domaines du commerce, de la vente, de la communication et du marketing. Pourtant, je n’ai qu’un niveau BAC +2 après avoir arrêté volontairement mes études en 2014. Les principales raisons de l’arrêt de mes études étaient causées entre autres par l’ennui, l’harcèlement scolaire, mon âge et ma différence.
Malgré tout, j’ai pris le risque de créer mon entreprise en tant qu’étudiante en me lançant dans l’aventure entrepreneuriale. 9 ans plus tard, KODD Group fait partie des médias web les plus sollicités aux côtés de grands médias internationaux.
Rentrons dans le vif du sujet… Entreprendre, oui mais avec simplicité pour réussir. Lorsqu’on entreprend, tout commence par une recommandation. En misant notamment sur la technique entonnoir : du plus proche au moins proche, avec les avis clients via Google, les réseaux sociaux et/ou les sites spécialisés et bien évidemment du bouche à oreilles.
Le client est roi
L’objectif principal se repose sur trois axes :
1. L’assurance du client
2. L’expertise de l’entreprise
3. Miser sur l’automatisation grâce au digital (l’automatisation est un ensemble d’outils saas qui permet de réduire les coûts, donc gagner du temps et de l’argent à long terme)
Bien que la première année d’une activité entrepreneuriale est toujours compliquée pour avoir ces premiers clients et collaborateurs de confiance, vous devez être résilient. Les trois axes ci-dessus sont définis par les termes suivants :
Prise de conscience
Un produit/service n’est pas fait pour tout le monde. Vaut mieux peu de clients qualifiés que trop, pas assez ou pas du tout. Vaut mieux s’abstenir de prendre des clients en étant focus pour éviter les problèmes. Votre réputation vaut mieux qu’avoir un chiffre d’affaires qui ne sert qu’à payer un avocat ou dépenser tout votre budget en publicité.
Ce qui compte
Faire fonctionner l’entreprise même si on ne se rémunère pas au début. Le démarrage est toujours lent mais c’est à ce moment qu’il faut établir les fondements. Ce qu’il faut à cette étape c’est de bâtir les valeurs et la philosophie de votre entreprise. Lorsqu’on a pas d’argent, on a toujours plus d’idées et tout doit être bien connecté et structuré.
Phases d’accélération
Il y a deux phases d’accélération lorsqu’on débute :
La première : après la sortie du tunnel, du désert, de nombreux clients se présentent et il faut choisir ceux qui correspondent le mieux et les éduquer par rapport à la prestation concernée de A à Z.
La deuxième : mettre en place des partenariats pertinents tout en veillant à votre réputation (si vous souhaitez miser sur le digital, vous pouvez utiliser des API et l’automatisation pour certains partenaires).
Enfin, il existe deux fonctionnements lorsqu’on crée une entreprise : ce que le client voit et ce que l’on fait en interne. Le plus important c’est que le business model ne doit pas changer à tout moment. Il faut garder le même fonctionnement tout en le faisant évoluer. Un produit ne finit jamais, il faut toujours l’améliorer au fur et à mesure.
Faire de la croissance c’est très difficile (avec ou sans budget : investisseur, prêts bancaires, fonds propres…). Dès qu’il y a une difficulté, il faut absolument la retirer dans la stratégie. Lorsque l’entreprise grandit, il y a toujours de nouvelles problématiques qui se présentent.
Le digital et ses canaux d’acquisitions
Avec le digital, les canaux d’acquisitions de lead à miser en premier lieu sont notamment l’inbound, le SEO et l’influence marketing. Lorsque vous excellez avec ces canaux, vous pouvez également ajouter l’outbound et le marketing traditionnel si besoin en fonction de votre activité.
Les leads viennent d’un peu partout. La plupart des clients viennent des parrainages, des partenaires et du SEO (webinaires, articles blog, réseaux sociaux…). Ce qui fait que le coût d’acquisition est quasiment de 0 euros. Il faut être taillé pour pouvoir grandir même si c’est très lent au début. Ce qu’il faut retenir c’est qu’il faut plus aider les clients que, de les tromper à travers l’inbound marketing et/ou le SEO.
Bien que vos outils web dépendent des performances de votre activité, en choisissant les bons éléments, vous ne pouvez que réussir. Le plus important est le tracking et les rapports mensuels pour améliorer votre stratégie d’entreprise. Vous pouvez également mettre en place des rapports hebdomadaires pour prévenir les problématiques en temps réel.
La simplicité pour réussir
Effectuer une levée de fond n’est pas fait pour tout le monde. Il faut le faire que lorsqu’on en a besoin et surtout être mature pour devenir rentable. Il ne faut pas être dépendant des investisseurs ou de sa trésorerie. Même les grandes entreprises sont déficitaires malgré les milliers d’euros qu’ils génèrent. Lever des fonds n’est pas égal à Facebook, Google Ads…etc. Il faut être réaliste lorsqu’on crée son entreprise.
Sachez que les échecs la première année sont nombreux. Ces échecs vous poursuivent également tout au long de votre aventure d’entrepreneur. Tout de même, lorsqu’on se remet au travail à 100% après plusieurs échecs, on redécouvre son entreprise. Il faut apprendre et réapprendre les rouages de son activité. C’est de cette manière qu’on arrive à réussir. Il faut élargir les horizons de son activité et choisir ce qu’il y a de bons parmi tout ce qui l’entoure.
Il faut toujours évoluer, changer et s’apporter le meilleur. Il ne faut pas avoir le sentiment de travailler pour être la meilleure version de soi-même. Aimer ce que vous faites pour réussir votre business.
L’objectif principal : aider les autres pour qu’ils réussissent !
Angela Anz
Une Vie, Une Chance
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