On croit l’avoir toujours entendu alors que Baptiste Ventadour a seulement vingt-trois ans. Pourtant, quand il chante « On va tenter la vie en grand pour la beauté du geste », c’est une évidence absolue.
L’élan folk irrésistible d’une douze cordes, la clarté des émotions, la ferveur d’une voix de blues man juvénile, la limpidité des intentions.
On devine facilement qu’il a été bercé par la guitare de John Butler sur Ocean, qu’il a écouté de l’alternatif français, qu’il envie la liberté de la beat generation… On sent aussi que son rapport au monde ne s’est pas construit entre barres d’immeubles et RER.
Il vient d’ «une des plus grandes villes de Corrèze –ce qui fait une toute petite ville : Ussel». Baptiste évolue dans un environnement profondément artistique entre son grand frère dessinateur et son école de musique. Vers treize ans, il découvre le grunge des années 1990, Neil Young et l’héritage brassenso-brélien. « Un capital musical basique » auquel il ajoute beaucoup d’électro et de dub.
Il livre sans détour Que reste-t-il ? qui interpelle sur l’urgence écologique, Le mal des grands boulevards, une déclaration poétique d’un amour perdu ou encore Une vie. On retrouvera aussi dans l’album «Dans la rue», pour lequel il a fait appel à la plume de Grand Corps Malade.
Pour prolonger ce voyage dans son univers si singulier, Baptiste Ventadour vient de dévoiler le titre À cette étoile, à découvrir si dessous, dans lequel il met à nu ses espoirs, ses désillusions et ses questionnements. Avec ce premier album «Pour la beauté du geste», Baptiste Ventadour s’impose naturellement comme la relève de la scène française. On l’attendait avec impatience.
Suivez-nous sur Instagram