Créée en 2013 par Thomas Drischel, Robert Kerr est une marque dédiée aux accessoires de luxe, prouvant que luxe et élégance riment avec authenticité, passion et tradition. Découvrez notre entrevue ci-dessous !
KM: Pouvez vous nous parler de vous et de Robert Kerr ?
RK: Robert Kerr est avant tout une histoire de famille. Celle de mon grand-père (Robert Kermabon) qui, dans les années 1950 avait comme rêve celui de lancer sa propre maison d’accessoires exclusifs pour hommes exigeants en parallèle de son métier de tailleur à Londres. N’ayant pu accomplir son projet à l’époque, ce dernier m’a transmis son amour et sa passion pour l’artisanat et le goût des belles matières. Afin de lui rendre hommage, j’ai officiellement créé la maison Robert Kerr et relancé l’histoire près de soixante ans plus tard.
KM: Pouvez vous décrire l’univers et le style de Robert Kerr ?
RK: La maison Robert Kerr propose des créations classiques et intemporelles. L’accent est mis avant tout sur la qualité des matières et la confection artisanale. Ce sont deux critères fondamentaux dans la création et l’élaboration de nos accessoires. Nous perpétuons le style de mon grand-père à travers les imprimés cachemire et les motifs art-déco qu’il avait pour habitude de dessiner et travailler à l’époque.
KM: Avez vous des influences ou inspirations avant de créer un nouveau produit ou une collection ?
RK: Nos collections sont essentiellement inspirées des dessins, photos et autres souvenirs que mon grand-père nous a laissé. Des archives qui aujourd’hui sont de véritables trésors en terme d’inspiration.
KM: Vous êtes spécialisés dans les accessoires, pourquoi avoir fait ce choix ? Pourquoi pas le prêt-à-porter ou la chaussure par exemple ?
RK: L’accessoire permet d’apporter une touche d’élégance et un certain raffinement. Une belle étole en soie ou un chapeau peut embellir une tenue et parfaire un look en quelques instants. C’est un élément facile à utiliser au quotidien et sur lequel on peut jouer en fonction de son humeur, du temps ou des saisons.
KM: Quelle est la suite de l’histoire de Robert Kerr ?
RK: Perpétuer l’héritage de mon grand-père à travers des collections intemporelles et valoriser le savoir faire artisanal Français. Elargir notre offre avec le projet de proposer des gants et parapluies sur le premier semestre 2018.
KM: Avez vous un dernier mot pour les lecteurs de Kodd ?
RK: Mon grand-père disait « Je n’ai jamais assez d’argent pour acheter de la mauvaise qualité ». Une façon de dire qu’il fallait mieux investir dans de bons vêtements ou de bons souliers quitte à y mettre le prix. Une époque où les gens avaient pour habitude de réparer et faire attention aux choses plutôt que de les jeter pour en acheter de nouvelles.
Propos recueillis par Angela Anz
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