Avec une performance qui mélange les styles et les genres de la culture urbaine, Ollie est un véritable hymne à une jeunesse pleine de vie.
Le 24 avril se tenait l’avant-première du spectacle Ollie au Théâtre du Châtelet. Un spectacle avec une mise en scène qui évolue autour d’une rampe de skateboard. La représentation scénique est accompagnée d’une performance live sur scène, qui, à la manière d’un DJ set, électrise le spectacle.
Une performance scénique fusionnant multiples expressions de la culture urbaine
“Le projet OLLIE naît d’une rencontre entre Morgan Bouvant, producteur et coordinateur général, et Nicolas Musin, chorégraphe et scénographe visionnaire. Ensemble, ils imaginent amener sur la
scène parisienne ce nouveau spectacle, fusionnant danse urbaine et contemporaine, Skateboard et Parkour”.
Ainsi, le spectacle propose une scénographie multiple, utilisant la rampe de skateboard comme moyen d’expression. Elle devient le lieu d’acrobaties pour les traceurs, les skateurs et les danseurs. La danse, quant à elle, mêle contemporain, hip-hop et voguing. Les chorégraphes sont formés par la Compagnie UMA (Urban Move Academy), mise en scène par Nicolas Musin. L’Urban Move Academy est une académie, espace de création basée à Genève. Son programme est un projet pédagogique et artistique dédié à la jeunesse, qui s’inscrit dans la mouvance des cultures urbaines.
“UMA associe en un lieu unique l’enseignement des arts du mouvement et du déplacement en interaction avec l’expérience créative et scénique mais aussi les arts visuels et digitaux. UMA invente un projet d’un genre nouveau, en réponse aux aspirations et aux pratiques de la jeunesse.”
Les chorégraphes regroupent de jeunes talents âgés de 18 à 24 ans. Toute la mise en scène expose une jeunesse en perpétuel mouvement, fougueuse, et pleine d’interrogations. Chaque membre de la compagnie incarne sa propre identité à travers sa performance.
Performance musicale
La création musicale du spectacle Ollie, supervisée par Pedro Winter, réunit de jeunes talents de la scène électronique française. La bande-son se compose de 13 morceaux, accompagnés des poèmes de Kae Tempest, Mark Gonzales et Matt Lloyd, qui ajoutent une dimension poétique à cette expérience scénique.
La musique évolue au rythme de la chorégraphie, passant des sons électroniques, plus underground et bruts, à des mélodies plus douces lors des moments d’accalmie. Elle se mêle parfaitement à l’identité visuelle du spectacle, nous plongeant dans un univers riche et multiple. Les artistes musicaux choisis font partie de la même génération que les chorégraphes, âgés d’environ 25 ans, ce qui crée une véritable harmonie entre les deux disciplines.
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