Aujourd’hui, nous sommes allées faire un tour au Pop-up store de Chall’angel et on a pas été déçues !
L’événement, qui a commencé le 8 février et qui se termine dimanche, se déroule à l’Espace Baurepaire. Un bel endroit dynamique qui nous permet une vraie traversée au coeur des différentes marques. La base de ce Pop-up était un concours, 35 marques se sont présentées afin de gagner la chance d’être exposées. Sur ces 35, 12 ont été sélectionnées par un jury Chall’angel et le public a aussi pu offrir à un des créateurs sa place avec le Prix du public. Un bon principe qui permet à des marques qui ont peu de moyens, une belle visibilité.
Parmi toutes ces marques, on a eu nos petits coups de coeur.
Commençons avec une marque bien atypique, Laura Casanova. On a été complètement séduites par ses produits qui sortent de l’ordinaire et qu’on a peu l’occasion de voir, des capteurs de rêves. Tous plus beaux les uns que les autres, Laura nous a gentiment expliqué son parcours et la raison de ses créations.
La jeune créatrice s’est inspirée de ses voyages en Australie, où elle a eu la chance d’avoir un mode de vie bohème, très hippie “à la cool”. Elle revient ensuite en France pour repartir de l’autre côté de l’Atlantique, à Montréal. Là-bas, elle en apprend plus sur ces attrapes rêves et décident de se lancer dans le design de ceux-ci.
Petit à petit, ses proches lui en demande, elle reçoit de plus en plus de commandes et décide alors de créer sa marque. Laura nous explique alors que presque toutes ses créations sont faites en matières recyclées, allant du coton au lin. Les plumes sont parfois synthétiques mais souvent l’artiste arrive à dénicher de vraies belles plumes d’oie ou de faisan. En bref, une marque étonnante et ravissante qui est loin d’être banale.
Passons à une autre marque qui a su nous charmer tout autant, Not So Far. Très jeune marque (depuis octobre 2015) de Prêt-à-porter féminin et masculin qui a un concept bien intéressant. Les créatrices partent d’une base de vêtements plutôt classiques, et viennent y ajouter des touches d’inspirations d’une ville nouvelle à chaque collection.
La première ligne a donc été inspirée de Shanghai car les deux jeunes femmes, Pauline et Magali, y ont toutes les deux vécues à un moment de leurs vies. On retrouve donc des jolis kimonos comme celui ci-dessous ou des fils d’or et des broderies rouges, symbole de la Chine, sur la plupart des pièces.
Des inspirations discrètes mais qui rendent cette collection unique. On a surtout très hâte de voir la prochaine qui sort en avril et qui sera inspirée par (attention spoiler) Capetown en Afrique du Sud!
Dernier coup de coeur, une ravissante marque de lingerie cette fois ci, Lou crie à tort. Pour une marque de sous-vêtement, on peut dire qu’elle sort de l’ordinaire. Lou-Salomé Carrillo, la créatrice, nous explique qu’elle a eu envie de créer une marque qui se démarque, qui permet aux femmes de se sentir bien dans leurs sous-vêtements tout en se sentant féminines et sexy.
On retrouve alors des créations entre rétro et bohème, à la fois moderne et tout droit venues des années 60-70, dans des matières nobles telles que la dentelle de Calais ou la soie. Aucune armature dans les soutiens-gorges, donc un conforme extrême, de jolies touches de féminité donc pas de vulgarité, une poitrine sublimé mais sans artifice. De plus, la jolie créatrice créé aussi du homewear avec des kimonos sublimes fait en soie, on a alors qu’une envie c’est de s’emmitoufler dedans.
Julie Mourez
Suivez-nous sur Instagram