#KODDMUSIC a rencontré BROKEN BACK, l’artiste qui fait de la musique pour raconter des histoires. Lancé dans cette aventure il y a 3 ans, le musicien breton a enchaîné les dates de concerts et nous dévoile son histoire de A à Z. Et il ne compte pas s’arrêter là. Une interview à ne pas rater !
#Koddmusic : Parlez-nous de vous et de votre parcours
BROKEN BACK : Mon parcours ? En fait tout a commencé pour moi au moment où je me suis cassé le dos. Broken Back ça veut dire dos cassé. Y’a 3 ans, je me suis déplacé une vertèbre et j’ai été bloqué pendant quasiment un an, et j’ai profité de cette convalescence où j’étais complètement bloqué pour commencer à écrire des chansons, à les composer, à les enregister aussi. C’est là que j’ai découvert la production des titres. Tout a commencé avec un « malheur » et tout ce qui se passe de fou en ce moment c’est grâce à ce problème de santé qui m’est arrivé il y a 3 ans.
#Koddmusic : Avant Broken Back, quel était votre projet de vie ?
BROKEN BACK : Avant j’étais en école de commerce en Master entreprenariat et j’avais 2 start-up parce que j’adore ça l’entreprenariat. J’avais une agence web et une marque de maroquinerie que j’avais montée avec mon associé en dernière année d’école de commerce, qui s’appelle De Rigueur. C’est une marque qui existe toujours que j’ai fondée avec Adrien Deslous-Paoli il y a 2 ans déjà.
#Koddmusic : Pour quelle raison avez-vous choisi la musique à côté ?
BROKEN BACK : Ca a été le dilemme au moment où je sortais d’école, j’ai dû choisir entre la musique et les start-up, et j’ai choisi la musique. Je me suis dit que j’avais peut-être qu’une occasion dans ma vie de pouvoir faire ça vraiment à fond et donc je l’ai saisie. Et après ce qui est intéressant aussi c’est que même dans la musique y’a encore une grosse part d’entreprenariat, parce que au moment où je me suis lancé j’ai monté mon label qui en soit est une start-up, dans laquelle je peux vraiment m’éclater, faire ma musique. Donc je gardais ce côté entreprenariat et c’est ça aussi qui me plaît.
#Koddmusic : Pourquoi avoir décidé de signer chez Columbia en plus de votre label ?
BROKEN BACK : En fait, mon label c’est pour avoir une structure, pour être indépendant, et pouvoir m’éclater artistiquement parlant, faire tout ce qui me plaît et ne pas avoir de restriction. Et ensuite, c’est mon label, Broken Back Inc. qui a signé avec Sony une licence d’exploitation, ce qui permet à Sony de pouvoir exploiter l’album. Et du coup, Sony m’accompagne sur tout l’aspect marketing et promotion de l’album. Et artistiquement parlant tout se passe entre mon label et moi. C’est-à-dire entre moi et moi, c’est assez schizophrénique comme conversation ! Voilà ça me permet vraiment d’être libre et en même temps d’avoir le côté que je ne pourrais pas avoir tout seul, la puissance de Sony puisqu’ils ont les moyens de pouvoir vraiment faire voyager les chansons beaucoup plus loin que ce que moi je pourrais faire tout seul. C’est le beurre et l’argent du beurre comme dirait un breton !
#Koddmusic : Qu’est-ce qui vous a poussé vers l’indie électro folk ?
BROKEN BACK : Alors pareil, c’est pas du tout préparé, c’est parce que c’est comme ça que la musique me plaît, c’est comme ça que j’ai envie d’extérioriser mes émotions. Le folk parce que toutes les chansons commencent d’abord avec une guitare, ou un piano et un crayon de papier, donc tout commence par une chanson. Et électro parce que, au moment d’enregistrer, c’est à ce moment précis que la musique revêt un habit plus électro. Dans mon petit studio à Saint-Malo, avec tous mes micros, mes machines etc., je lui donne cet aspect plus électro justement. Donc indie-électro, folk-électro, c’est vraiment ce mélange des 2. C’est justement ce que je voulais faire sur la pochette de l’album, avec cette double face de l’homme et de la machine, la folk versus l’électro, le compositeur-interprète versus le producteur. C’est ce paradoxe-là qui est incarné par la pochette.
#Koddmusic : Et quelles sont vos influences musicales ?
BROKEN BACK : La plus importante, je pense la plus évidente en tout cas, c’est Cat Stevens, que j’ai énormément écouté et qui m’a beaucoup influencé sur ma manière de chanter ; la manière peut-être aussi d’écrire les chansons. Et en terme de production, une autre influence, pour toutes les petites touches de percussion acoustique, un peu plus world dans certaines sonorités, qu’on peut retrouver sur Halcyon Birds ou Lady Bitterness, c’est un groupe que j’adore vraiment qui s’appelle Buena Vista Social Club. Ça n’a rien à voir avec ce que je fais mais je pense que c’est des petites touches un peu comme ça, à droite, à gauche, mine de rien, qui font un espèce de mélange dans mon subconscient et qui donne ce que j’ai pu faire sur cet album.
#Koddmusic : Parlez-nous de votre dernier titre Got to Go ?
BROKEN BACK : Got to Go c’est une histoire créée de toute pièce qui parle d’un bon samaritain, un mec sympa, mais qui en a marre de juste être tout gentil, et qui veut devenir un bad boy, mais il sait pas comment faire. Du coup, il décide de descendre aux enfers pour passer un pacte avec le diable, donc il passe un entretien avec tous les petits diables qui lui demandent de chanter sa motivation. Et donc ce personnage se retrouve dans les enfers à chanter sa motivation, c’est le refrain de Got to Go. Et on se rend compte dans la 2ème partie, parce que c’est un texte en deux morceaux, la 2ème partie c’est Better Run, le 3ème morceau de l’album, que ce personnage sort des enfers et remonte et que ça a pas du tout marché, il a pas du tout changé. Voilà, c’est une histoire un petit peu burlesque sur laquelle j’ai vraiment voulu m’amuser en terme d’écriture.
#Koddmusic : Quels sont vos futurs projets ?
BROKEN BACK : Alors j’en ai un principalement, c’est vraiment de pouvoir profiter de cet album avec les gens en tournée, pouvoir faire un maximum de concerts, c’est vraiment la grosse priorité cette année. Maintenant que l’album est sorti, c’est d’écumer les salles en France et à l’étranger, pour rencontrer toutes les personnes qui me soutiennent. Après je continue aussi à écrire, y’a d’autres titres en préparation en permanence, je ne sais pas dans combien de temps je les aurai terminés !
#Koddmusic : Avez-vous un dernier mot pour les lecteurs de Kodd ?
BROKEN BACK : Je pense que la meilleure manière de se faire une idée de la musique c’est de venir le voir en concert. Et j’invite les personnes à croiser notre chemin sur la route, on joue à Paris le 7 Janvier à l’Elysée Montmartre, n’hésitez pas à venir ce sera avec plaisir !
Crédits Photos & Propos recueillis par Angela Anz
Lieu: Le Pigalle
Victoire Beyens
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