Suspense et mystère dans le défilé Francesca Liberatore. Dans le scénario essentiel d’un théâtre en prose, le mystère non résolu d’un événement sombre et raconté se dévoile d’une voix off. Protagoniste : un mannequin.
Son cœur mis en valeur dans la première robe du défilé, avec ses enchevêtrements de vases se déployant sur une robe rouge sombre et les yeux écarquillés du mannequin pour représenter la scène d’un hypothétique meurtre. Suivent des robes qui rappellent le mystère, soulignées par les grands points d’interrogation au dos des manteaux, surplombées par des masques dans leur inquiétante fixité.
Le choix du styliste, de donner aux modèles la connotation du double, est saisissant. Ses cheveux noués pour former un foulard sous son menton puis rassemblés sur la nuque pour donner l’effet d’un autre visage, d’autres traits que l’on entrevoit sous les masques. Plus d’une robe présente cette duplicité, jouant sur les effets d’optique opposés, sur l’imbrication de différents tissus et formes ainsi que des chaussures, bottines rigoureusement bicolores. Les couleurs choisies pour les vêtements vont des noirs aux rouges en passant par les violets.
Les accessoires, peu nombreux mais importants, évoquent avec provocation l’événement représenté.
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